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Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Gordon Brown, José Manuel Barroso, Romano Prodi © Union européenne 2008

 

La chancelière allemande, Angela Merkel, le Président de la République française, Nicolas Sarkozy, le Premier ministre italien, Romano Prodi et le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, se sont retrouvés à Londres, le 29 janvier 2008, à l’invitation du Premier ministre Gordon Brown pour un mini sommet consacré à la crise financière mondiale.

La chancelière allemande Angela Merkel, le Président de la République française Nicolas Sarkozy, le Premier ministre italien (démissionnaire), Romano Prodi et le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, se sont retrouvés à Londres, le 29 janvier 2008, à l’invitation du Premier ministre Gordon Brown pour un mini sommet consacré à la crise financière mondiale.

Le Président de la Commission européenne et le Président du Conseil italien étaient les invités de dernière minute de cette rencontre à l’origine tripartite, fort controversée. Seuls Nicolas Sarkozy et Angela Merkel étaient en effet initialement conviés par le Premier ministre britannique à Londres pour une rencontre destinée à préparer le sommet du G7 Finance à Tokyo. Ceci n’avait pas manqué de susciter l’irritation des autres Etats membres et de Bruxelles, dont en premier lieu le Président de l’eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Junker qui rappelait alors : "Toutes les décisions importantes en la matière relèvent des ministres des Finances des Vingt-Sept". Une semaine auparavant se réunissaient d’ailleurs les ministres des finances de la zone euro afin d’évoquer les conséquences de la crise des subprimes sur l’économie et la croissance de la zone euro.

Cette initiative des quatre pays européens membres du G7, s’est inscrite dans un contexte particulièrement perturbé, 6 mois après le début de la crise financière en question. Le 21 janvier, les craintes d’une récession américaine provoquaient un mini krach boursier sur les places financières mondiales qui avaient alors enregistré leur plus forte baisse depuis les attentats du 11 septembre 2001. Restée jusqu’à présent relativement protégée, l’Europe commençait également à ressentir les conséquences de la crise, notamment dans le secteur bancaire. La nouvelle le plus retentissante touchait la banque britannique Northern Rock qui était au bord de la faillite. Autre sujet d’émoi, en France, la Société générale quelques jours avant le sommet, révélait une perte record de 4,9 milliards d’euro suite à une fraude interne.

Rôles des banques dans l’économie mondiale, gestion du risque, transparence, et régulation : les moyens de renforcer la sécurité des marchés financiers en Europe étaient donc au cœur de ce sommet. Les dirigeants européens ont communément appelé à davantage transparence sur les marchés financiers afin de contrer les effets de la crise. Mais pour y parvenir, deux approches s’affrontaient. D’un côté la France, l’Italie et la Commission, partisans d’un cadre réglementaire européen unique, visant à accroitre la surveillance des banque européennes. D’un autre côté, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, partisans d’une approche plus souple.

Faute d’une réponse européenne commune, c’est au FMI qu’a été demandé la mise en place d’un système d’alerte précoce pour les marchés financiers. Plusieurs mois après, le dispositif se faisait encore attendre...

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