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Le cadre national n'est plus suffisant pour répondre aux attentes des marchés qui réclament un cap politique. C'est la leçon que tire la présidente du Cercle des Européens de l'exemple italien qui malgré la démission de Silvio Berlusconi n'a pas rassuré les bourses du monde entier.
Après la focalisation sur la situation d'une Grèce, qui n'est pas encore sortie d'affaire, les marchés se concentrent sur le cas de l'Italie. Malgré le vote de défiance à l'encontre de Silvio Berlusconi, les bourses plongent en raison de tous les doutes qui demeurent quant à la capacité d'un gouvernement italien à mettre en place un plan de rigueur pourtant nécessaire. "On voit très bien que les politiques gouvernementales nationales sont dictées par le soucis de ne pas avoir à payer trop de taux d'intérêts pour empruinter de la dette et renflouer les Etats. Il y a un vrai lien d'interdépendance entre la finance et le politique" pointe Noëlle Lenoir.
Elle remarque que "les marchés ont besoin de certitudes politiques car ils sont certes court-termistes mais ils ont aussi besoin de pouvoir anticiper sur le moyen et le long terme. Or cette anticipation, c'est la gestion politique qui est en mesure de permettre d'éclaircir l'avbenir. C'est une occasion pour la classe politique qu'elle peut maîtriser l'avenir par sa détermination".
Second élément à noter : "le cadre national n'est plus suffisant. Les marchés attendent des réponses européennes et non plus nationales" conclut Mme Lenoir.
https://twitter.com/noellelenoir
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