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Rencontre du 7/11/06
François Loos
Ministre délégué à l'Industrie

François Loos

Son intervention a porté sur la politique industrielle de l’Union européenne.

Portrait

Un européen convaincu

Pur produit de l’excellence du système d’éducation républicaine à la française, François Loos n’en est pas moins un européen convaincu. Rien d’étonnant à cela pour cet alsacien enraciné au cœur de la plus européenne des régions de France. Aujourd’hui ministre délégué à l’Industrie du gouvernement de Dominique de Villepin, il a été auparavant ministre délégué au Commerce extérieur de juin 2002 à juin 2005, après avoir été brièvement ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche du premier gouvernement Raffarin de mai à juin 2002. Né à Strasbourg en 1953, François Loos, après de brillantes études secondaires, rentre à 20 ans à l’école Polytechnique. Il en sort dans l’élite du Corps des Mines non sans avoir obtenu au passage un DEA de mathématiques.

L’industriel et le politique

François Loos développe sa culture européenne en faisant ses armes d’ingénieur dans diverses entreprises en France et Allemagne. Sa vocation européenne s’affirme en 1984 lorsqu’il devient conseiller technique au cabinet du président du Parlement européen, Pierre Pflimlin, (1984) puis auprès du ministre de la Recherche et de la Technologie Hubert Curien (1984-1985) auprès duquel il suit le projet européen EUREKA.

Puis, de retour dans l’industrie, il y développe ses qualités de manageur : il devient directeur général adjoint de Thann Mulhouse (Rhône-Poulenc), puis secrétaire général de la recherche de Rhône Poulenc (1987-1989). De 1990 à 1993, il est directeur général du groupe Lohr SA.

C’est vers 40 ans qu’il se lance dans l’arène politique : conseiller régional d’Alsace depuis 1992, il est élu député du Bas-Rhin en 1993, réélu en 1997 et réélu au premier tour de scrutin le 9 juin 2002 avec 60,42% des suffrages exprimés. Parallèlement, il est vice-président du conseil régional d’Alsace depuis 1996 et président de la commission formation continue et insertion professionnelle depuis 1998.

Membre du parti radical valoisien, il en parcourt tous les échelons : secrétaire général adjoint de 1994 à 1995, puis secrétaire national et délégué national aux affaires internationales en 1997, il en est élu président de 1999 à octobre 2003. En 2002 il réalise la scission du parti avec l’UDF en soutenant la candidature de Jacques Chirac au premier tour de l’élection présidentielle. A la suite de l’élection du Président de la République, c’est tout naturellement qu’il devient un des membres fondateurs de l’UMP et siège à son bureau politique.

Sur tous les fronts de l’industrie et des nouvelles technologies

En tant que ministre délégué à l’industrie, François Loos est actif sur tous les fronts de l’industrie et des nouvelles technologies. Ses plans sont rationnels et bien étudiés. Conscient du formidable enjeu des nouvelles technologies, il présente, en novembre 2006, un plan d’actions pour promouvoir l’investissement des opérateurs dans les réseaux à très haut débit et soutenir le développement de nouveaux services. C’est à ce titre qu’en juillet 2006, il a présenté la contribution de la France « pour une Europe numérique". L’enjeu est d’abord de permettre à tous d’accéder à la société de l’information. Le but : combler le fossé qui sépare zones urbaines et zones rurales – et pour ce faire utiliser les fonds communautaires - et former tous les jeunes aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Autre secteur d’élection du ministre de l’industrie : l’énergie. La panne électrique qui a touché 10 % des foyers français en novembre 2006 le conforte dans sa conviction qu’il faut mettre en place une politique européenne de l’énergie (alors même que les traités européens – en dehors du traité Euratom sur le nucléaire civil - sont restés totalement muets sur la question de l’énergie). Il propose de créer un forum de l’électricité avec les pays du Bénélux et l’Allemagne ainsi qu’un centre de coordination des réseaux de transport d’électricité. Il insiste sur la nécessité pour les Etats membres de s’informer systématiquement sur leurs stocks en énergie (en électricité, mais aussi en pétrole et en gaz) pour permettre une meilleure gestion des stocks à l’échelle européenne.

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