Hervé Morin
Pour Hervé Morin, face aux puissances émergentes, l’Europe vit aujourd’hui une crise existentielle. Y répondre par un simple aménagement du traité de Lisbonne, ce ne serait pas comprendre le sens de l’histoire.
Il appelle à la mise en place d'une "nouvelle Europe, une Europe puissante, ambitieuse, unie : une Europe fédérale".
Le président du Nouveau Centre déclarait: "L’Europe n’est pas un handicap, elle est notre atout. Elle est notre unique chance de peser dans un système mondial, pour proposer une nouvelle mondialisation, force de progrès économique, social, environnemental et démocratique. La France et l'Allemagne doivent initier ce mouvement indispensable et inéluctable. C'est pour cette raison que je souhaite que le premier déplacement international du prochain président de la République française soit un déplacement à Berlin. Le couple franco-allemand devra impulser la création d'une Europe fédérale qui ne rassemble pas forcément les 27 membres de l'Union, mais les seuls pays qui aient réellement la volonté et les moyens politiques de participer à cette nouvelle Europe."
Dans ce but, Hervé Morin propose trois axes:
- UNE EUROPE PLUS POLITIQUE, avec un Parlement européen élu à partir d'une liste commune à l'ensemble des pays de l'Union qui permette de dégager une vraie majorité politique issue des suffrages des citoyens européens.
- UNE EUROPE PLUS SOCIALE, avec notamment l'instauration d'une préférence communautaire et une harmonisation sociale et fiscale.
- UNE EUROPE PLUS FEDERALE, qui lui permette enfin d'avoir la force, la légitimité et la puissance nécessaire pour initier une autre forme de mondialisation.
Il préside le Nouveau Centre, parti qu’il a fondé dans la lignée de l’UDF au lendemain de l’élection présidentielle de 2007 car il était en désaccord avec la ligne politique définie par François Bayrou. Depuis 2011, il est co-président de l’Alliance Républicaine Ecologiste et Sociale.
Hervé Morin milite pour la réunification de la Normandie, au sein de l'Association pour la Réunification de la Haute-Normandie et de la Basse-Normandie, qu’il préside depuis 1999.